Le village

Une petite communauté retranchée vit dans l'effrayante certitude que des créatures habitent les bois entourant le village. Dès leurs plus jeune âge, les enfants sont prévenus de ne jamais passer les limites des deux territoires. Lucius serait pourtant prêt à rejoindre les villes, qu'il n'a jamais vues, afin d'obtenir des médicaments pour soigner son ami Noah ; mais il est rapidement effrayé par les bruits de fourrés dès sa première tentative. Et le geste du jeune Lucius semble mettre en colère les créatures, qui menacent au soir-même le village...
Lucius et Ivy, sont amoureux, au grand désespoir de Noah. Qui fou de jalousie poignarde son ami. Ivy, demande au conseil du village, l'autorisation d'aller rejoindre les villes afin de trouver du secours pour sauver l'homme qu'elle aime. Ivy est aveugle, mais son handicap ne l'empêche pas de mener à bien son périple.

Que va-t-elle trouver dans les villes ? Quel est le lourd secret du village ? Qui sont ces créatures étranges qui menacent sans cesse les habitants du village ?

Lucius                               Noah et Ivy

J'ai beaucoup aimé ce film. Les paysages sont magnifiques. La fin est surprenante. Le courage de la jeune Ivy qui va se retrouver dans un monde totalement inconnu. A VOIR.

Comments

[Sycophante]

J'aime aussi tous les films de Shyamalan, sauf Signes :), que je trouve cliché en ce qui concerne la religion : "tiens une coïncidence, dont ça veut dire que Dieu existe ! "(je crois parce que je vois, comme St Thomas!), c'est vraiment puritain et extrêmement dérangeant (la peur de l'autre). Le Village est tout l'inverse (bien que Signes soit quand même bien réalisé...).

Le lyrisme, c'est essentiel dans la vie :) Que deviendrait le monde sans naïfs, rêveurs, poètes, muse (au singulier...) :) ...

[Dragibus]

oui moi aussi j'ai adoré ce film... j'adore tous les films de Shyamalan en même temps (sauf "signes", j'ai moins accroché...) celui là est très fort et quand je l'ai vu pour la première fois (au ciné), la thématique était tombée pil poil dans mes préoccupations du moments le côté en essayant de faire le bien est ce que finalement on ne fait pas mal ("l'enfer est pavé de bonnes intentions")
est-il possible d'échapper à notre nature? Est-ce la société qui nous pervertie ou pervertissons nous la société (on est rien l'un sans l'autre et de cette interaction malsaine naissent toutes les misères du monde..) bref, j'avais adoré ;o)

[Sycophante]

Je l'ai en DVD :) le scénario, excellent comme tu l'as si bien dit, a quelque peu monopolisé les louanges, et je trouve qu'on a pas beaucoup parlé du fabuleux travail du directeur de la photo sur l'image : la lumière est magnifique (souvent des éclairages à la bougie, ce qu'il y a de plus dur dans le cinéma...).

Un film lyrique (ce soir j'aime utiliser ce mot !).